
Nespresso, à la pointe du recyclage
Texte Fanny Grad - Photos fournies par Nespresso
Il y a 30 ans, la marque suisse inventait le café portionné et ses capsules révolutionnaient notre quotidien. Ce qui est moins connu, c’est la filière de recyclage exemplaire développée dès l’origine par Nespresso. Retour sur une aventure toujours en cours, où l’exigence de durabilité combinée à l’ingéniosité suisse a donné naissance à un nouveau standard dans le domaine.
Texte Fanny Grad - Photos fournies par Nespresso
Environ un gramme d'aluminium seulement, six grammes de café. À l’origine de cette formule, il y a un visionnaire. Lorsqu’il conçoit la fameuse capsule Nespresso, Éric Favre ne se contente pas de révolutionner la consommation de ce précieux breuvage. Son entreprise a une vision très claire du développement durable et de la circularité de son produit — une démarche suivie aujourd’hui par tout designer inscrit dans le respect de l’environnement. Pour comprendre l’avance de ce pionnier sur son époque, il faut se replonger dans le contexte. Lorsque Nespresso démarre en Suisse, nous sommes en 1986. À ce moment-là, trier les produits après leur utilisation n’est pas encore dans les mœurs. Mais, dès le départ, l’entreprise inclut le recyclage dans son concept.
Nespresso commence à petite échelle, en collectant les capsules usagées dans ses points de vente. En 1991, 34 lieux de collecte existent ainsi en Suisse. Et au fur et à mesure que l’entreprise grandit commercialement, elle investit systématiquement et développe cette infrastructure de recyclage pour arriver aujourd’hui à plus de 3 700 points de collecte sur le territoire suisse.
Recycler l’aluminium, oui, mais… comment ? Il a d’abord fallu établir une logique de collecte, et de traitement, et surtout trouver des partenaires prêts à s’engager dans cette démarche de long terme. À Moudon, c’est avec le Groupe BAREC que Nespresso a choisi de collaborer depuis plus de trente ans, dans sa quête de solutions toujours plus optimales.
Pour revaloriser une capsule Nespresso, deux étapes clés sont nécessaires : d’abord isoler le marc de café de l’emballage, soit l’aluminium. Ensuite, fondre ce matériau recyclable à l’infini sans que celui-ci soit pollué par des éléments extérieurs, pour en tirer la meilleure qualité possible. Le chemin vers l’optimisation de ce processus a d’abord été un défi technique. Il a fallu améliorer la séparation des deux matériaux, mais aussi le concassage des capsules. Une série de technologies issues d’autres secteurs, notamment de l’agriculture, ont été impliquées dans ce processus. Année après année, de nouveaux broyeurs ont été introduits, des cribles plus performants ont été choisis : depuis 30 ans, le système n’a cessé d’être modernisé.
L’aluminium retraité, — y compris celui des capsules Nespresso —, est revalorisé à l’infini. La plupart des capsules recyclées sont renvoyées dans le cycle de production d’aluminium et retransformées : canettes, pièces détachées dans l’industrie automobile ou l’aviation ! Le marc de café est quant à lui directement transformé en combustible pour des centrales de méthanisation proches. Le substrat restant, une matière organique très prisée, est un fertilisant bio réutilisé par les agriculteurs suisses. Une vraie dynamique de circularité.
En 2021, pour leur quatrième collaboration, Caran d’Ache et Nespresso ont poussé encore plus loin l’ingéniosité et l’expertise de leurs équipes: la mine graphite du Fixpencil est, pour la toute première fois, en partie réalisée à partir de marc de café recyclé. L’objet est conçu à partir de capsules Nespresso en aluminium recyclées, arborant le design de la capsule Nespresso World Explorations Cape Town Envivo Lungo.
Pour faciliter le recyclage, Nespresso a aussi investi la dimension sociale. Car pour pouvoir faire tourner ses fours à plein régime, le centre de retraitement du Groupe BAREC a besoin de matière première, et celle-ci dépend directement de l’engagement des amatrices et amateurs de café. Nespresso Suisse a donc continuellement amélioré le confort de ses clientes et clients : en 2004, l’entreprise suisse débute son étroite collaboration avec la coopérative de recyclage de l’aluminium IGORA, qui permet de collecter les capsules usagées Nespresso sur l’ensemble dans les déchèteries communales du territoire suisse, et compte 900 points de collecte. En 2012, ce ne sont pas moins de 2'700 points de collecte disponibles. Aujourd’hui, il en existe 3700 à travers le pays, parmi eux les boutiques Nespresso, les filiales de la Migros, les points de collecte publics, certains magasins d’électronique et les points de vente Coop. Soit un réseau extrêmement dense pour la Suisse : 97 % des consommateurs et consommatrices peuvent trouver un point de collecte à moins de cinq kilomètres de chez eux.
Mais Nespresso souhaite aller encore plus loin. L’entreprise propose depuis 2012 un service unique. En partenariat avec La Poste, l’entreprise suisse a mis en place le service gratuit « Recycling at Home ». Le concept ? Chaque client ou cliente Nespresso commande des sacs dans lesquels placer les capsules en aluminium Nespresso usagées. Le sac se dépose dans la boîte à lait, et le postier le récupère gratuitement. Ce service de proximité a rencontré un immense succès, permettant d’augmenter le taux de recyclage de 48 % à 64 %, entre 2017 et 2020.
La facilité de recyclage atteinte pour les clients est aujourd’hui inégalée, le service, entièrement gratuit pour les clientes et clients de la marque et accessible à tout moment ne nécessite littéralement aucun effort. Sauf peut-être celui d’y penser, et d’instaurer cette routine dans son quotidien. C’est tout le défi de la durabilité, qui demande de petits engagements de chacun et chacune. Car chaque geste, même s’il semble minime, a un impact fort : recycler, au lieu de les jeter, réduit l’empreinte carbone de chaque emballage de 20 %.
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«La durabilité est au cœur de la marque Nespresso»