Quiz: savez-vous comment sont sacrés les souverains britanniques?
Royaume-Uni
A la veille du sacre de Charles III en tant que roi de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, testez vos connaissances et découvrez les arcanes de la cérémonie en dix questions!

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Ce samedi, Charles III va être sacré roi de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord. Si la cérémonie en elle-même a des racines millénaires, son royaume n’est pas si ancien que ça… Quel âge a-t-il?
Les préparations du couronnement, mai 2023. © IMAGO/John LamparskiMoins d’un siècleSi le titre actuel du souverain britannique remonte à 1927, après que la plus grande partie de l’Irlande est devenue indépendante en 1922, le Royaume-Uni en lui-même a un peu plus de trois siècles: il a été créé par les Actes d’union de 1707, qui fusionnaient les royaumes d’Angleterre et d’Ecosse, gouvernés alors par la même personne – en l’occurrence la reine Anne. Cette union personnelle était effective depuis 1603, lorsque Jacques VI d’Ecosse était également devenu Jacques Ier d’Angleterre en succédant à sa cousine Elisabeth I, mais les deux royaumes étaient restés séparés. Quant à l’Irlande, si les souverains anglais s’étaient déjà emparés d’une grande partie de l’île dès le XIIe siècle, ce n’est qu’à partir de 1542 qu’Henri VIII revendique en être le roi. Administré comme une dépendance du royaume d’Angleterre puis de Grande-Bretagne, le royaume d’Irlande est finalement uni avec ce dernier en 1801 par de nouveaux Actes d’union qui créent le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande
Plus de trois sièclesSi le titre actuel du souverain britannique remonte à 1927, après que la plus grande partie de l’Irlande est devenue indépendante en 1922, le Royaume-Uni en lui-même a un peu plus de trois siècles: il a été créé par les Actes d’union de 1707, qui fusionnaient les royaumes d’Angleterre et d’Ecosse, gouvernés alors par la même personne – en l’occurrence la reine Anne. Cette union personnelle était effective depuis 1603, lorsque Jacques VI d’Ecosse était également devenu Jacques Ier d’Angleterre en succédant à sa cousine Elisabeth I, mais les deux royaumes étaient restés séparés. Quant à l’Irlande, si les souverains anglais s’étaient déjà emparés d’une grande partie de l’île dès le XIIe siècle, ce n’est qu’à partir de 1542 qu’Henri VIII revendique en être le roi. Administré comme une dépendance du royaume d’Angleterre puis de Grande-Bretagne, le royaume d’Irlande est finalement uni avec ce dernier en 1801 par de nouveaux Actes d’union qui créent le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande.
Un peu moins de cinq sièclesSi le titre actuel du souverain britannique remonte à 1927, après que la plus grande partie de l’Irlande est devenue indépendante en 1922, le Royaume-Uni en lui-même a un peu plus de trois siècles: il a été créé par les Actes d’union de 1707, qui fusionnaient les royaumes d’Angleterre et d’Ecosse, gouvernés alors par la même personne – en l’occurrence la reine Anne. Cette union personnelle était effective depuis 1603, lorsque Jacques VI d’Ecosse était également devenu Jacques Ier d’Angleterre en succédant à sa cousine Elisabeth I, mais les deux royaumes étaient restés séparés. Quant à l’Irlande, si les souverains anglais s’étaient déjà emparés d’une grande partie de l’île dès le XIIe siècle, ce n’est qu’à partir de 1542 qu’Henri VIII revendique en être le roi. Administré comme une dépendance du royaume d’Angleterre puis de Grande-Bretagne, le royaume d’Irlande est finalement uni avec ce dernier en 1801 par de nouveaux Actes d’union qui créent le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande.
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Le couronnement des souverains britanniques est en réalité un sacre – le terme anglais «coronation» ne fait pas de différence entre les deux. Mais quel est l’élément essentiel qui distingue un sacre d’un «simple» couronnement?
Le couronnement d'Henri IV d'Angleterre, dans un manuscrit des «Chroniques» de Jean Froissart de la fin du XVe siècle.Le souverain reçoit l’hommage des nobles du royaumeC’est l’onction avec le Saint Chrême – une sorte d’huile consacrée – qui distingue un sacre d’un «simple» couronnement: par cet acte, pratiqué en Occident à partir du Moyen Âge, l’Eglise octroie un rôle particulier à certains rois, les rapprochant du divin et les plaçant symboliquement au-dessus du reste du monde.
Le souverain est acclamé par le peuple pendant un défilé publicC’est l’onction avec le Saint Chrême – une sorte d’huile consacrée – qui distingue un sacre d’un «simple» couronnement: par cet acte, pratiqué en Occident à partir du Moyen Âge, l’Eglise octroie un rôle particulier à certains rois, les rapprochant du divin et les plaçant symboliquement au-dessus du reste du monde.
Le souverain est oint par un ecclésiastiqueC’est l’onction avec le Saint Chrême – une sorte d’huile consacrée – qui distingue un sacre d’un «simple» couronnement: par cet acte, pratiqué en Occident à partir du Moyen Âge, l’Eglise octroie un rôle particulier à certains rois, les rapprochant du divin et les plaçant symboliquement au-dessus du reste du monde.
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Qui est le premier roi d’Angleterre à avoir été sacré à l’Abbaye de Westminster?
Æthelstan (règne de 924 à 939)Le roi du Wessex Æthelstan, qui revendique dès 937 le titre de «roi des Anglais», et généralement considéré comme le premier roi d’Angleterre, est couronné à Kingston upon Thames, près de Londres, à la frontière entre les royaumes de Mercie et du Wessex qu’il unifie par cet acte. Une première abbaye n’est fondée à Westminster que vers 960-970, avant d’être reconstruite dès 1042 par le roi Edouard le Confesseur, qui avait établi son palais à proximité – il avait lui-même été couronné à Winchester. C’est donc entre les rivaux à sa succession que se joue la question. Il est certain que Guillaume a été sacré à Westminster le 25 décembre 1066 après avoir défait Harold, tué lors de la bataille de Hastings le 14 octobre. Mais le sacre de ce dernier a très probablement aussi eu lieu à Westminster dans la foulée de l’enterrement d’Edouard le 6 janvier, même si aucun document n’en atteste directement. De quoi les renvoyer dos à dos!
Edouard le Confesseur (1042-1066)Le roi du Wessex Æthelstan, qui revendique dès 937 le titre de «roi des Anglais», et généralement considéré comme le premier roi d’Angleterre, est couronné à Kingston upon Thames, près de Londres, à la frontière entre les royaumes de Mercie et du Wessex qu’il unifie par cet acte. Une première abbaye n’est fondée à Westminster que vers 960-970, avant d’être reconstruite dès 1042 par le roi Edouard le Confesseur, qui avait établi son palais à proximité – il avait lui-même été couronné à Winchester. C’est donc entre les rivaux à sa succession que se joue la question. Il est certain que Guillaume a été sacré à Westminster le 25 décembre 1066 après avoir défait Harold, tué lors de la bataille de Hastings le 14 octobre. Mais le sacre de ce dernier a très probablement aussi eu lieu à Westminster dans la foulée de l’enterrement d’Edouard le 6 janvier, même si aucun document n’en atteste directement. De quoi les renvoyer dos à dos!
Harold II Godwinson (1066)Le roi du Wessex Æthelstan, qui revendique dès 937 le titre de «roi des Anglais», et généralement considéré comme le premier roi d’Angleterre, est couronné à Kingston upon Thames, près de Londres, à la frontière entre les royaumes de Mercie et du Wessex qu’il unifie par cet acte. Une première abbaye n’est fondée à Westminster que vers 960-970, avant d’être reconstruite dès 1042 par le roi Edouard le Confesseur, qui avait établi son palais à proximité – il avait lui-même été couronné à Winchester. C’est donc entre les rivaux à sa succession que se joue la question. Il est certain que Guillaume a été sacré à Westminster le 25 décembre 1066 après avoir défait Harold, tué lors de la bataille de Hastings le 14 octobre. Mais le sacre de ce dernier a très probablement aussi eu lieu à Westminster dans la foulée de l’enterrement d’Edouard le 6 janvier, même si aucun document n’en atteste directement. De quoi les renvoyer dos à dos!
Guillaume Ier (1066-1087)Le roi du Wessex Æthelstan, qui revendique dès 937 le titre de «roi des Anglais», et généralement considéré comme le premier roi d’Angleterre, est couronné à Kingston upon Thames, près de Londres, à la frontière entre les royaumes de Mercie et du Wessex qu’il unifie par cet acte. Une première abbaye n’est fondée à Westminster que vers 960-970, avant d’être reconstruite dès 1042 par le roi Edouard le Confesseur, qui avait établi son palais à proximité – il avait lui-même été couronné à Winchester. C’est donc entre les rivaux à sa succession que se joue la question. Il est certain que Guillaume a été sacré à Westminster le 25 décembre 1066 après avoir défait Harold, tué lors de la bataille de Hastings le 14 octobre. Mais le sacre de ce dernier a très probablement aussi eu lieu à Westminster dans la foulée de l’enterrement d’Edouard le 6 janvier, même si aucun document n’en atteste directement. De quoi les renvoyer dos à dos!
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A qui revient le rôle d’oindre et de couronner le roi?
Le couronnement de George VI, 1937. © IMAGO/The Print Collector/Heritage ImagesL’évêque de LondresSi les autres prélats cités ici ont parfois rempli ce rôle – comme l’archevêque d’York Ealdred pour Guillaume le Conquérant –, c’est normalement l’archevêque de Cantorbéry qui préside aux sacres des monarques britanniques, puisqu’il est la plus haute autorité religieuse de l’Eglise d’Angleterre, dont le Gouverneur Suprême est le roi lui-même.
L’archevêque de CantorbérySi les autres prélats cités ici ont parfois rempli ce rôle – comme l’archevêque d’York Ealdred pour Guillaume le Conquérant –, c’est normalement l’archevêque de Cantorbéry qui préside aux sacres des monarques britanniques, puisqu’il est la plus haute autorité religieuse de l’Eglise d’Angleterre, dont le Gouverneur Suprême est le roi lui-même.
L’évêque de WinchesterSi les autres prélats cités ici ont parfois rempli ce rôle – comme l’archevêque d’York Ealdred pour Guillaume le Conquérant –, c’est normalement l’archevêque de Cantorbéry qui préside aux sacres des monarques britanniques, puisqu’il est la plus haute autorité religieuse de l’Eglise d’Angleterre, dont le Gouverneur Suprême est le roi lui-même.
L’archevêque d’YorkSi les autres prélats cités ici ont parfois rempli ce rôle – comme l’archevêque d’York Ealdred pour Guillaume le Conquérant –, c’est normalement l’archevêque de Cantorbéry qui préside aux sacres des monarques britanniques, puisqu’il est la plus haute autorité religieuse de l’Eglise d’Angleterre, dont le Gouverneur Suprême est le roi lui-même.
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Avant d’être sacré, le roi doit prêter plusieurs serments. Lequel de ces éléments n’en fait pas partie?
Edouard VII prétant serment lors de son couronnement en 1902, par Samuel Begg.Il doit jurer qu’il est bien protestant et qu’il s’assurera qu’un protestant lui succéderaLe seul de ces éléments à n’être pas inclus dans les serments prêtés par le roi est celui de respecter l’indépendance du parlement et du gouvernement: même s’il n’a aujourd’hui plus aucune autorité sur ces derniers, le roi reste souverain en titre et ne peut explicitement se soumettre à eux. Les serments du sacre sont plutôt liés à l’Eglise: ils sont en quelque sorte le prix que le roi «paye» en échange de son onction.
Il doit jurer de gouverner ses royaumes selon leurs lois et coutumes respectivesLe seul de ces éléments à n’être pas inclus dans les serments prêtés par le roi est celui de respecter l’indépendance du parlement et du gouvernement: même s’il n’a aujourd’hui plus aucune autorité sur ces derniers, le roi reste souverain en titre et ne peut explicitement se soumettre à eux. Les serments du sacre sont plutôt liés à l’Eglise: ils sont en quelque sorte le prix que le roi «paye» en échange de son onction.
Il doit jurer de se soumettre à l’autorité du parlement et au gouvernementLe seul de ces éléments à n’être pas inclus dans les serments prêtés par le roi est celui de respecter l’indépendance du parlement et du gouvernement: même s’il n’a aujourd’hui plus aucune autorité sur ces derniers, le roi reste souverain en titre et ne peut explicitement se soumettre à eux. Les serments du sacre sont plutôt liés à l’Eglise: ils sont en quelque sorte le prix que le roi «paye» en échange de son onction.
Il doit jurer d’exercer justice et merci dans ses jugementsLe seul de ces éléments à n’être pas inclus dans les serments prêtés par le roi est celui de respecter l’indépendance du parlement et du gouvernement: même s’il n’a aujourd’hui plus aucune autorité sur ces derniers, le roi reste souverain en titre et ne peut explicitement se soumettre à eux. Les serments du sacre sont plutôt liés à l’Eglise: ils sont en quelque sorte le prix que le roi «paye» en échange de son onction.
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Le trône utilisé pour la cérémonie contient une pierre couramment qualifiée de «pierre du Destin». Quel est son autre nom en anglais?
La pierre du Destin et le trône du couronnement à l'abbaye de Westminster, 29 avril 2023. © IMAGO/Pool / i-ImagesStone of SconeIl s’agit bien de la pierre de Scone – du nom d’une abbaye écossaise proche de Perth où étaient couronnés les rois écossais, pas du petit pain sablé mangé avec de la confiture et de la clotted cream. Les rois écossais, dont le couronnement avait traditionnellement lieu à Scone, s’asseyaient dessus lors de la cérémonie, jusqu’à ce que le roi Edouard Ier d’Angleterre pille l’abbaye lors de son invasion en 1296 et emporte la pierre avec lui. Elle est depuis employée lors du couronnement des rois anglais, comme symbole de leur souveraineté sur l’Ecosse – d’abord revendiquée, puis effective dès 1603. Brisée en deux lors de l’explosion d’une bombe posée par une suffragette en 1914, puis dérobée par des étudiants écossais en 1950, elle est depuis 1996 conservée en Ecosse, mais est retournée à Westminster pour le couronnement de Charles. La Coronation Stone (pierre du couronnement) , elle, se trouve à Kingston upon Thames, et est supposée avoir rempli une fonction similaire pour les rois saxons du Xe siècle. Le Scone of Stone, lui, est un jeu de mots du romancier britannique Terry Pratchett: dans ses Annales du Disque-Monde, le roi des nains, dont la cuisine est présentée comme particulièrement rocailleuse, est couronné assis sur un… scone de pierre.
Coronation StoneIl s’agit bien de la pierre de Scone – du nom d’une abbaye écossaise proche de Perth où étaient couronnés les rois écossais, pas du petit pain sablé mangé avec de la confiture et de la clotted cream. Les rois écossais, dont le couronnement avait traditionnellement lieu à Scone, s’asseyaient dessus lors de la cérémonie, jusqu’à ce que le roi Edouard Ier d’Angleterre pille l’abbaye lors de son invasion en 1296 et emporte la pierre avec lui. Elle est depuis employée lors du couronnement des rois anglais, comme symbole de leur souveraineté sur l’Ecosse – d’abord revendiquée, puis effective dès 1603. Brisée en deux lors de l’explosion d’une bombe posée par une suffragette en 1914, puis dérobée par des étudiants écossais en 1950, elle est depuis 1996 conservée en Ecosse, mais est retournée à Westminster pour le couronnement de Charles. La Coronation Stone (pierre du couronnement) , elle, se trouve à Kingston upon Thames, et est supposée avoir rempli une fonction similaire pour les rois saxons du Xe siècle. Le Scone of Stone, lui, est un jeu de mots du romancier britannique Terry Pratchett: dans ses Annales du Disque-Monde, le roi des nains, dont la cuisine est présentée comme particulièrement rocailleuse, est couronné assis sur un… scone de pierre.
Scone of StoneIl s’agit bien de la pierre de Scone – du nom d’une abbaye écossaise proche de Perth où étaient couronnés les rois écossais, pas du petit pain sablé mangé avec de la confiture et de la clotted cream. Les rois écossais, dont le couronnement avait traditionnellement lieu à Scone, s’asseyaient dessus lors de la cérémonie, jusqu’à ce que le roi Edouard Ier d’Angleterre pille l’abbaye lors de son invasion en 1296 et emporte la pierre avec lui. Elle est depuis employée lors du couronnement des rois anglais, comme symbole de leur souveraineté sur l’Ecosse – d’abord revendiquée, puis effective dès 1603. Brisée en deux lors de l’explosion d’une bombe posée par une suffragette en 1914, puis dérobée par des étudiants écossais en 1950, elle est depuis 1996 conservée en Ecosse, mais est retournée à Westminster pour le couronnement de Charles. La Coronation Stone (pierre du couronnement) , elle, se trouve à Kingston upon Thames, et est supposée avoir rempli une fonction similaire pour les rois saxons du Xe siècle. Le Scone of Stone, lui, est un jeu de mots du romancier britannique Terry Pratchett: dans ses Annales du Disque-Monde, le roi des nains, dont la cuisine est présentée comme particulièrement rocailleuse, est couronné assis sur un… scone de pierre.
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Avant d’être couronné, le roi va se voir habillé d’habits cérémoniels et se voir présenter plusieurs objets symboliques, les regalia, dont des épées et des sceptres, ainsi que des objets moins évidemment royaux. Lequel de ceux-ci n’en fait pas partie?
La couronne de Saint Edouard et une partie des joyaux de la couronne en 1952.Des braceletsMême si l’Ordre de la jarretière est bien le plus prestigieux des ordres de chevalerie britanniques, aucune jarretière ne sera présentée au roi lors de la cérémonie. Naguère, le souverain en aurait porté pour tenir en place ses bas de soie, mais Charles III a choisi de porter un uniforme, jugé un peu plus moderne… En revanche, deux bracelets, les armilles, lui seront présentés, tout comme des éperons dorés et un anneau, même s’il ne les portera pas.
Un anneauMême si l’Ordre de la jarretière est bien le plus prestigieux des ordres de chevalerie britanniques, aucune jarretière ne sera présentée au roi lors de la cérémonie. Naguère, le souverain en aurait porté pour tenir en place ses bas de soie, mais Charles III a choisi de porter un uniforme, jugé un peu plus moderne… En revanche, deux bracelets, les armilles, lui seront présentés, tout comme des éperons dorés et un anneau, même s’il ne les portera pas.
Des éperonsMême si l’Ordre de la jarretière est bien le plus prestigieux des ordres de chevalerie britanniques, aucune jarretière ne sera présentée au roi lors de la cérémonie. Naguère, le souverain en aurait porté pour tenir en place ses bas de soie, mais Charles III a choisi de porter un uniforme, jugé un peu plus moderne… En revanche, deux bracelets, les armilles, lui seront présentés, tout comme des éperons dorés et un anneau, même s’il ne les portera pas.
Des jarretièresMême si l’Ordre de la jarretière est bien le plus prestigieux des ordres de chevalerie britanniques, aucune jarretière ne sera présentée au roi lors de la cérémonie. Naguère, le souverain en aurait porté pour tenir en place ses bas de soie, mais Charles III a choisi de porter un uniforme, jugé un peu plus moderne… En revanche, deux bracelets, les armilles, lui seront présentés, tout comme des éperons dorés et un anneau, même s’il ne les portera pas.
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Combien de couronnes différentes le roi portera-t-il durant la cérémonie?
La couronne impériale d'apparat lors de l'ouverture du parlement britannique en décembre 2019. © IMAGO/Avalon.redUneSi le roi sera d’abord couronné avec la couronne de Saint Edouard – une copie datant de 1660 de la couronne originale d’Edouard le Confesseur, disparue lors de la Guerre Civile anglaise –, c’est la seule et unique fois qu’il la portera en public de sa vie! Il quittera l’abbaye en portant la «couronne impériale d’apparat» , bien plus légère et confortable, qu’il portera ensuite lors de la plupart des cérémonies de son règne, comme lors de l’ouverture du parlement. Au XVIe siècle, une couronne propre à chaque souverain était utilisée lors des sacres en plus des deux premières. Dès 1689, la couronne de Saint Edouard n’était plus directement posée sur la tête du souverain – elle était même complètement absente lors du sacre de la reine Victoria en 1838. Ce n’est que depuis 1911 qu’elle a retrouvé son rôle.
DeuxSi le roi sera d’abord couronné avec la couronne de Saint Edouard – une copie datant de 1660 de la couronne originale d’Edouard le Confesseur, disparue lors de la Guerre Civile anglaise –, c’est la seule et unique fois qu’il la portera en public de sa vie! Il quittera l’abbaye en portant la «couronne impériale d’apparat» , bien plus légère et confortable, qu’il portera ensuite lors de la plupart des cérémonies de son règne, comme lors de l’ouverture du parlement. Au XVIe siècle, une couronne propre à chaque souverain était utilisée lors des sacres en plus des deux premières. Dès 1689, la couronne de Saint Edouard n’était plus directement posée sur la tête du souverain – elle était même complètement absente lors du sacre de la reine Victoria en 1838. Ce n’est que depuis 1911 qu’elle a retrouvé son rôle.
TroisSi le roi sera d’abord couronné avec la couronne de Saint Edouard – une copie datant de 1660 de la couronne originale d’Edouard le Confesseur, disparue lors de la Guerre Civile anglaise –, c’est la seule et unique fois qu’il la portera en public de sa vie! Il quittera l’abbaye en portant la «couronne impériale d’apparat» , bien plus légère et confortable, qu’il portera ensuite lors de la plupart des cérémonies de son règne, comme lors de l’ouverture du parlement. Au XVIe siècle, une couronne propre à chaque souverain était utilisée lors des sacres en plus des deux premières. Dès 1689, la couronne de Saint Edouard n’était plus directement posée sur la tête du souverain – elle était même complètement absente lors du sacre de la reine Victoria en 1838. Ce n’est que depuis 1911 qu’elle a retrouvé son rôle.
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La musique joue toujours un rôle important lors des cérémonies royales britanniques, à l’image de l’hymne Zadok le prêtre de Haendel, joué lors de chaque sacre depuis celui de George II en 1727. Pour celui de Charles III, plusieurs compositeurs ont écrit de nouvelles œuvres, dont Judith Weir, Patrick Doyle ou encore Tarik O’Regan, mais aussi…
Le chœur d'enfants de l'abbaye de Westminster, mars 2022. © IMAGO/DANIEL LEAL/AvalonAndrew Lloyd WebberParmi ces quatre, c’est Andrew Lloyd Webber (par ailleurs Baron Lloyd Webber, pair du parti conservateur à la Chambre des Lords!), compositeur de Cats, Evita ou encore du Fantôme de l’Opéra, qui a imaginé un nouvel hymne pour le sacre de Charles III, intitulé Make a Joyful Noise, basé sur le psaume 98.
John WilliamsParmi ces quatre, c’est Andrew Lloyd Webber (par ailleurs Baron Lloyd Webber, pair du parti conservateur à la Chambre des Lords!), compositeur de Cats, Evita ou encore du Fantôme de l’Opéra, qui a imaginé un nouvel hymne pour le sacre de Charles III, intitulé Make a Joyful Noise, basé sur le psaume 98.
Caroline ShawParmi ces quatre, c’est Andrew Lloyd Webber (par ailleurs Baron Lloyd Webber, pair du parti conservateur à la Chambre des Lords!), compositeur de Cats, Evita ou encore du Fantôme de l’Opéra, qui a imaginé un nouvel hymne pour le sacre de Charles III, intitulé Make a Joyful Noise, basé sur le psaume 98.
John RutterParmi ces quatre, c’est Andrew Lloyd Webber (par ailleurs Baron Lloyd Webber, pair du parti conservateur à la Chambre des Lords!), compositeur de Cats, Evita ou encore du Fantôme de l’Opéra, qui a imaginé un nouvel hymne pour le sacre de Charles III, intitulé Make a Joyful Noise, basé sur le psaume 98.
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Si les sacres modernes sont des événements très bien préparés qui se déroulent normalement sans accrocs, il n’en a pas toujours été ainsi! Seul un des cinq incidents décrits ci-dessous est fictif, lequel?
Le couronnement de George IV, 1821, par James Stephanoff.La reine, séparée du roi et exclue de la cérémonie, tente d’entrer dans l’abbaye et se voit claquer la porte au nez.Aucun souverain ne semble jamais être tombé ou avoir perdu sa couronne lors de son sacre, même si des chutes sont parfois recensées, comme celle du Baron Rolle, âgé de 88 ans, qui trébuche sur les marches du trône au moment de rendre hommage à la reine Victoria en 1838. Tous les autres incidents sont bel et bien réels! Lors du sacre de George IV en 1821, la reine Caroline, dont il est séparé depuis 1814 et qui n’a pas été invitée, tente sans succès de s’introduire dans l’abbaye. Lors du sacre de son père George III en 1761, l’assistance assise dans la nef, qui ne peut entendre le sermon, décide de commencer à manger et se fait servir des tourtes et viandes froides arrosées de vin. A leur décharge, la cérémonie allait durer 6 heures… En 1377, c’est Richard II, âgé de dix ans, qui perd l’un des chaussons qu’il portait, censé avoir appartenu au roi Edmond. Enfin, le dernier incident a eu lieu lors du couronnement de Guillaume le Conquérant en 1066: malgré la panique générale causée par la fumée et les flammes qui a fait fuir une grande partie de l’assistance, le roi ne sourcille pas, et insiste pour que la cérémonie soit terminée en bonne et due forme…
Lorsque le roi se lève de son trône, son manteau, coincé entre la pierre du Destin et le siège, se déchire brusquement, le faisant trébucher et s’étaler de tout son long, abimant la couronne.Aucun souverain ne semble jamais être tombé ou avoir perdu sa couronne lors de son sacre, même si des chutes sont parfois recensées, comme celle du Baron Rolle, âgé de 88 ans, qui trébuche sur les marches du trône au moment de rendre hommage à la reine Victoria en 1838. Tous les autres incidents sont bel et bien réels! Lors du sacre de George IV en 1821, la reine Caroline, dont il est séparé depuis 1814 et qui n’a pas été invitée, tente sans succès de s’introduire dans l’abbaye. Lors du sacre de son père George III en 1761, l’assistance assise dans la nef, qui ne peut entendre le sermon, décide de commencer à manger et se fait servir des tourtes et viandes froides arrosées de vin. A leur décharge, la cérémonie allait durer 6 heures… En 1377, c’est Richard II, âgé de dix ans, qui perd l’un des chaussons qu’il portait, censé avoir appartenu au roi Edmond. Enfin, le dernier incident a eu lieu lors du couronnement de Guillaume le Conquérant en 1066: malgré la panique générale causée par la fumée et les flammes qui a fait fuir une grande partie de l’assistance, le roi ne sourcille pas, et insiste pour que la cérémonie soit terminée en bonne et due forme…
L’assistance se met à manger durant le sermonAucun souverain ne semble jamais être tombé ou avoir perdu sa couronne lors de son sacre, même si des chutes sont parfois recensées, comme celle du Baron Rolle, âgé de 88 ans, qui trébuche sur les marches du trône au moment de rendre hommage à la reine Victoria en 1838. Tous les autres incidents sont bel et bien réels! Lors du sacre de George IV en 1821, la reine Caroline, dont il est séparé depuis 1814 et qui n’a pas été invitée, tente sans succès de s’introduire dans l’abbaye. Lors du sacre de son père George III en 1761, l’assistance assise dans la nef, qui ne peut entendre le sermon, décide de commencer à manger et se fait servir des tourtes et viandes froides arrosées de vin. A leur décharge, la cérémonie allait durer 6 heures… En 1377, c’est Richard II, âgé de dix ans, qui perd l’un des chaussons qu’il portait, censé avoir appartenu au roi Edmond. Enfin, le dernier incident a eu lieu lors du couronnement de Guillaume le Conquérant en 1066: malgré la panique générale causée par la fumée et les flammes qui a fait fuir une grande partie de l’assistance, le roi ne sourcille pas, et insiste pour que la cérémonie soit terminée en bonne et due forme…
Le roi, porté sur les épaules d’un noble lors des festivités, perd l’un de ses chaussons vieux de quatre siècles.Aucun souverain ne semble jamais être tombé ou avoir perdu sa couronne lors de son sacre, même si des chutes sont parfois recensées, comme celle du Baron Rolle, âgé de 88 ans, qui trébuche sur les marches du trône au moment de rendre hommage à la reine Victoria en 1838. Tous les autres incidents sont bel et bien réels! Lors du sacre de George IV en 1821, la reine Caroline, dont il est séparé depuis 1814 et qui n’a pas été invitée, tente sans succès de s’introduire dans l’abbaye. Lors du sacre de son père George III en 1761, l’assistance assise dans la nef, qui ne peut entendre le sermon, décide de commencer à manger et se fait servir des tourtes et viandes froides arrosées de vin. A leur décharge, la cérémonie allait durer 6 heures… En 1377, c’est Richard II, âgé de dix ans, qui perd l’un des chaussons qu’il portait, censé avoir appartenu au roi Edmond. Enfin, le dernier incident a eu lieu lors du couronnement de Guillaume le Conquérant en 1066: malgré la panique générale causée par la fumée et les flammes qui a fait fuir une grande partie de l’assistance, le roi ne sourcille pas, et insiste pour que la cérémonie soit terminée en bonne et due forme…
Le bruit des acclamations lors de la cérémonie est confondu avec une émeute par les gardes postés à l’extérieur de l’abbaye, qui boutent le feu aux maisons voisines.Aucun souverain ne semble jamais être tombé ou avoir perdu sa couronne lors de son sacre, même si des chutes sont parfois recensées, comme celle du Baron Rolle, âgé de 88 ans, qui trébuche sur les marches du trône au moment de rendre hommage à la reine Victoria en 1838. Tous les autres incidents sont bel et bien réels! Lors du sacre de George IV en 1821, la reine Caroline, dont il est séparé depuis 1814 et qui n’a pas été invitée, tente sans succès de s’introduire dans l’abbaye. Lors du sacre de son père George III en 1761, l’assistance assise dans la nef, qui ne peut entendre le sermon, décide de commencer à manger et se fait servir des tourtes et viandes froides arrosées de vin. A leur décharge, la cérémonie allait durer 6 heures… En 1377, c’est Richard II, âgé de dix ans, qui perd l’un des chaussons qu’il portait, censé avoir appartenu au roi Edmond. Enfin, le dernier incident a eu lieu lors du couronnement de Guillaume le Conquérant en 1066: malgré la panique générale causée par la fumée et les flammes qui a fait fuir une grande partie de l’assistance, le roi ne sourcille pas, et insiste pour que la cérémonie soit terminée en bonne et due forme…
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Malavisé
Est-ce que comme le roi Æthelred le Malavisé, qui a régné sur l'Angleterre de 978 à 1016, vous avez été mal conseillé pour répondre à ce quiz? Les conséquences seront moins graves pour vous: pas de risque de vous faire piquer votre royaume par le roi du Danemark! Si vous voulez tout de même en savoir plus sur la monarchie britannique et ses cérémonies, suivez notre compte-rendu en direct du sacre de Charles III, ce samedi dès 11h sur LeTemps.ch!
Sans Terre
Comme Jean sans Terre, qui règne sur l'Angleterre entre 1199 et 1216, vous êtes peut-être mal servi par votre qualificatif: même sans avantage particulier, vous vous en sortez honorablement.
Beauclerc
Henri Ier, qui règne de 1100 à 1135, devait son surnom de «Beauclerc» aux études approfondies qu'il avait mené: comme lui, vous avez démontré vos belles connaissances au fil de ce quiz!
Gloriana
Wow! Comme la reine Elisabeth I, la gloire vous accompagne, vous faites tout juste! Ne reste plus qu'à espérer que Charles III suive votre exemple...