Aller au contenu principal

Paléo 2017, les émotions en images

A l’heure de clôturer cette 42e édition du festival, les organisateurs tirent un bilan positif de l'édition et se félicitent d’une semaine musicale réussie.

Retrouvez notre sélection des moments forts du festival 2017

Dimanche 23 juillet

Le festival nyonnais tire sa réverence sur une 42ème édition au bilan positif. Les organisateurs se félicitent d’une semaine musicale réussie, sans accrocs techniques ni d’ordre sécuritaire, mais remercient avant tout un public «fidèle, curieux et tolérant». Rendez-vous est pris pour 2018, du 17 au 22 juillet.

Dimanche, jour de traditions. L'orchestre de Chambre de Genève joue "ses tubes les plus connus" -  de Haendel à Bernstein, en passant par Mozart et Beethoven- depuis la grande scène devant une foule mêlant les générations, sous les derniers rayons de soleil du jour.

Imany signifie "foi" en swahili. La chanteuse d'origine comorienne a bercé le public de sa voix au timbre tendre.

KT Gorique a fait trembler le Club Tent de son flow puissant et sa plume intelligente.

Le train rouge de Paléo, entre Nyon et le festival.

Le Libanais Bachar Mar-Khalifé présente le projet «The Water Wheel», en hommage à Hamza El Din, avec de nombreux invités dont Alsarah, égérie de la rétro-pop africaine.

Delgrès a teinté le Dôme de ses sons blues créole, la scène prenant alors des airs de bayou de Louisiane.

Les techniciens, sans qui les écrans géants au bord des scènes resteraient désespérement noirs. 

Manu Chao, ex-Mano Negra, de retour pour sa 4ème venue en solo, demeure ce qu’on appelle communément une «bête de scène», et a emmené le public dans son sillage pour clore la soirée sur la Grande Scène.

KillASon, le rappeur frenchie hybride entre Snoop Dogg et Daft punk, marche sur les plates bandes du rap USA depuis la scène du Détour à Nyon!

Samedi 22 juillet

Pas de chance, la pluie décide d'opérer un retour appuyé sur la plaine de l'Asse. Qu'importe, cette soirée placée sous les couleurs françaises va illuminer le ciel, envers et contre tout.

La bonne humeur brandie face aux convulsions du monde, et aux éléments: samedi soir, I Muvrini ouvrent le bal de la Grande scène.

Broken Back, de l'art d'utiliser la scène comme un terrain de jeu pour en faire même un petit château.

Sous le Dôme, l'Orkestra Mendoza fait grimper encore un peu le thermomètre.

Un ravissement, pendant le concert d'Orkestra Mendoza.

C'est aussi le festival des imper, pélerines, et de tous les moyens de faire glisser l'eau sur les plumes des blanches colombes.

Renaud, les chansons du ressuscité – qui n'est pas mort, assure-t-il – sur la Grande scène.

«Il est où le bonheur?», s'interroge toujours Christophe Maé.

Il y a de quoi chasser la moiteur – ou la renforcer. Naguère leader de Skip The Use, Mat Bastard saisit les Arches pour les retourner.

Multi-instrumentiste de génie, orfèvre d'une électro qui ne se limite pas aux octets, Clément Bazin offre la B.O. de l'été.

Vendredi 21 juillet

La pluie, invitée jamais désirée mais présente chaque année – certains apprécient même le coup de fraîcheur –, n’a pas douché l’entrain du public et des artistes. La soirée sous le signe du rap a tout de même battu son plein jusqu’au creux de la nuit.

Rocky a ouvert la Grande scène en cette soirée de vendredi. Connue depuis le superbe «Chase the cool» la sculpturale chanteuse Inès Kokou, voix suave et puissante à la fois, a captivé le public de ce groupe encore (trop) peu connu.

Coups de vent et de malchance pour Camille, dont le concert s'est déroulé en pleine tempête. La chanteuse a dû composer avec les éléments. Elle ne s’est pas découragée et a emmené son public clairsemé dans son univers de paroles et de bruits.

Black M sans Sexion d’Assaut, ça marche aussi: il a électrisé son public, se jouant des flots avec son flow rapide et ses tubes sur la grande scène. C’est sans conteste le nouveau chouchou du rap français.

Féerie de la nuit sur la foule en liesse.

Sous ses petits airs d’enfants sage, Octave noire a fasciné le public du Détour de sa voix grave et sa délicatesse.

Mark Kelly, le plus suisse des musiciens anglais, n’est plus a présenter dans nos contrées. Showman hors pair, il a soumis les amplis à ses accords de guitare furieux.

Toute l’énergie latine des rues mexicaines se concentre dans Kumbia Boruka, qui marie avec brio guitares électriques et sections rythmiques.

Danser, pour oublier la température qui baisse...

Les américains Mackelmore & Ryan Lewis, rappeurs, producteurs et fabricants de tubes ont enflammé la Grande scène du festival.

France et Etats-unis, vrais amis dans AllttA, un groupe fusionnel qui sait combiner à merveille les savoir-faire pour produire un son unique. 

Jeudi 20 juillet

Pour sa troisième soirée, Paléo a navigué entre bons sentiments et dancefloor géant. Du chanteur à la guitare Vianney aux amplis du duo Justice. Le grand écart.

Tryo a de nouveau enflammé la plaine de l'Asse. C'est la troisième fois que le quatuor foule la scène de Paléo. 

Un chanteur, une guitare, et c'est tout. Vianney a offert un concert plein de bons sentiments au public de Paléo.

La foule devant la grande scène.

Après sept ans de silence, Jamiroquai est de retour. Un groove intact qui a fait mouche.

«Grands blagueurs ou génies du hip-hop?», indique le site de Paléo. Le groupe québécois Alaclair ensemble a proposé une performance déjantée.

Panteón Rococó a joué au Village du Monde. La fanfare mexicaine accompagne la bande-son des révoltes zapatistes et des luttes altermondialistes.

Encadrés par des murs d’amplis Marshall, le duo français Justice a proposé une expérience physique totale. Ce fut sobre. Captivant. Innovant. Brutal.

Avec Jupiter & Okwess, Paléo a célébré le Congo.

Mercredi 19 juillet

Après la relative déception des Red Hot Chili Peppers, le site a métabolisé. Deuxième soirée qui s'annonce très rock. Littéralement.

30 ans après le titre «Beds are burning» Midnight Oil ouvre les feux à la Grande scène sous les derniers rayons de soleil du jour

Les Pixies se sont amusés à jouer une grande partie de «Doolitle» leurs album phare en plus de leur nouvel opus «Head Carrier». Un concert précis et beau.

Poétique des persiennes, aveux et émotions fortes avec Fishbach, au Détour.

Très vite, le sommet de la pyramide de type maya de la HES-SO est devenu l'endroit le plus convoité.

Le rock se porte encore bien: les Anglais de Temples en apportent la preuve, en donnant une leçon au public des Arches, à la manière d'un Pink Floyd à l’époque flamboyante de Syd Barrett.

Généreux sur scène, Julien Doré a tout donné à son public, en mêlant humour et rythmes endiablés. Les fans étaient aux anges, les curieux sont repartis comme dans un rêve un peu amer.

23h30, enfin. Dix ans après leur première venue ici même, les Montréalais d’Arcade Fire occupent instantanément tout l’espace de la Grande scène.

Les vingt dernières minutes d'Arcade Fire, qui les a vus proposer «Creature Comfort», «Neighborhood #3 (Power Out)», «Rebellion (Lies)» puis enfin «Wake Up» en rappel, resteront probablement comme l’un des grands moments de ce Paléo 2017.

Au-delà de minuit. Pour Arcade Fire, le groupe capable de convaincre jusqu’aux plus lointains des spectateurs, un public conquis.

Mardi 18 juillet

L'attente, toujours plus forte. Pour la deuxième fois de leur histoire, les Red Hot Chili Peppers jouent en Suisse. Forte pression pour l'ouverture du festival.

Smooth Volcano - HES-SO

La traditionnelle structure proposée par les étudiants de la HES-SO se nomme cette année «Smooth Volcano». Elle permet aux festivaliers une vue panoramique spectaculaire sur tout le Festival.

A 18h45, The Inspector Cluzo ouvre les feux de la Grande scène.

Sate, fille de l'idôle Salomey Bey, a inauguré la scène des Arches avec son rock'n roll agité.

Deuxième hôte de la Grande Scène, le groupe d'Oxford Foals, vilains gamins de la ville universitaire.

Poétique de la rouille: la Compagnie Monic La Mouche s'installe vers le Village du monde.

Le jeune maître venu de Rouen, Petit Biscuit, a posé les premières vibrations électroniques des Arches.

... et donc, le groupe le plus attendu de l'histoire du festival, à en croire les organisateurs comme nombre de fidèles: les Red Hot Chili Peppers.

Red Hot Chili Peppers: un spectacle que beaucoup ont jugé trop huilé. Le Temps a parlé d'un «concert de stade comme il en existe d’autres, mais duquel étaient absentes cette sève, cette urgence qui accompagnent et légitiment toute attente».

Fin de soirée au Club Tent: Isolated Lines et le projet «schism», pour clore la première soirée.

Crédits


Textes: 

Nicolas Dufour, Florian Delafoi, Vanessa Lam

Images:

Paléo, Lea Kloos

Iconographie:

Vanessa Lam