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Gustavo Minas: dans les dédales de Brasilia

Le photographe Gustavo Minas aime la rue et ses habitants, les places sans noms qui débordent de personnes anonymes. Il cadre inlassablement les regards errants du flux du quotidien. Comme au cinéma, ses images happent les mouvements de la lumière et des ombres, pour les figer dans une composition ciselée

 (1/12) Passagers, gare routière de Plano Piloto, Brasília, janvier 2017.

(2/12) Des pendulaires reflétés par la vitre du bus, gare routière de Plano Piloto, Brasília, mai 2015.

(3/12) Un couple déjeune dans un bar de Plano Piloto, Brasília, juillet 2015.

(4/12) Chauffeurs de bus, durant le Covid-19, gare routière de Plano Piloto, Brasília, juillet 2020.

(5/12) Un garçon se penche sur la balustrade de l'escalator, gare routière de Plano Piloto, Brasília, février 2016.

(6/12) Ombre des passagers sur la vitre de l'arrêt de bus, tôt le matin, gare routière de Plano Piloto, Brasília, août 2020.

(7/12) Passagers, gare routière de Plano Piloto, Brasília, janvier 2017.

(8/12) Regard de femme, fin d'après-midi, gare routière de Plano Piloto, Brasília, décembre 2016.

(9/12) Passagers en direction de leur bus, gare routière de Plano Piloto, Brasília, janvier 2017

(10/12) Un garçon, gare routière de Plano Piloto, Brasília, novembre  2019.

(11/12) Attente des passagers, gare routière de Plano Piloto, Brasília, juillet 2019.

(12/12) Vendeur de cigarette au coucher du soleil, gare routière de Plano Piloto, Brasília, mars 2019.

Chaque jour, près de 800 000 voyageurs traversent la gare routière de Plano Piloto à Brasilia. Le terminal de bus, situé à quelques kilomètres du Congrès, est le point de rencontre qui connecte la capitale brésilienne à ses villes satellites. Des villes sont les dortoirs pour des centaines de milliers de travailleurs qui parcourent des dizaines de kilomètres pour se rendre du travail au centre-ville.

Ce lieu, imprégné d'une incessante foule, reste une exception dans une ville dessinée pour des voitures. Ses espaces vides, ses dédales de rues compliquées n'invitent ni à la promenade, ni à l'interaction entre habitants. En plus d'être un lieu de passage, les arrêts de bus servent aussi d'abris de fortune pour ceux qui viennent de loin, espérant trouver une vie meilleure dans la capitale. Cette série sur laquelle Gustavo Minas travaille depuis 2015 a été exposée au Centro de Fotografía de Montevideo en Uruguay en 2018 et éditée en 2020 par Bump Books.

Crédits


Photographies: Gustavo Minas 

Iconographie: Anne Wyrsch

Réalisation web: Marie-Amaëlle Touré 

Website: www.gustavominas.com

Instagram: @gustavominas 

Book: Maximum Shadow Minimal Light (https://edition.lammerhuber.at/en/books/maximum-shadow-minimal-light

Rodoviária Zine: https://www.davidsolomons.com/zines-1/mpnt9ar6sr6faywi7pk92tqxm8spjy